La base de ce travail est donc la métamorphose, la perpétuelle continuité de la création, l’espérance d’une survie au-delà de toute destruction.
Des cocons (pouvant à la fois incarner l’anabiose et la métamorphose des corps) engendreront des êtres vivants d’un genre nouveau, doués de zoomorphismes.
Une chorégraphie originale de danseurs insectes prend vie. La
métamorphose de ces corps tend à souligner la confusion des règnes, met en
exergue la perpétuelle création de nouvelles formes par la nature.
De l’inertie des cocons va jaillir soudain le déploiement progressif d’êtres animés, d’une forme totalement différente de celui du cocon. Ces insectes continuent à se muer sous nos yeux, sans qu’aucune loi ne vienne limiter leur aptitude à la transformation. De cette forme inerte (le cocon) naît le mouvement et la perpétuelle métamorphose (femmes insectes dotées d’un corps qui tantôt est humain, tantôt n’a plus rien d’humain, tantôt organique, tantôt animal).
De cette confusion des règnes naît l’espoir d’abolir toute dichotomie entre animal et l’inanimé, entre le naturel et le surnaturel ou entre le rationnel et l’imaginaire.